Si répondre aux missions indiquées sur la fiche de poste est une obligation du salarié, comme celle d’arriver à l’heure, un chef d’entreprise a les siennes, notamment en termes de sécurité, afin de garantir celle des personnes et des biens. Cela est indispensable au bon fonctionnement de sa structure comme nous allons le voir.
Entreprise : faut-il suivre des réglementations ?
En termes de réglementation, un chef d’entreprise est obligé par exemple de respecter le Code du Travail et donc de rémunérer ses salariés pour le travail accompli. Mais il leur doit, au quotidien bien plus.
Personne ne veut venir travailler dans un endroit dangereux. Pourtant, si le chef d’entreprise ne veillait pas à faire vérifier périodiquement son installation électrique, de gaz, sa chaudière de manière générale, ses machines, il serait susceptible de mettre tout le monde ; y compris lui et les personnes extérieures à l’entreprise en danger.
En effet, une installation électrique défaillante, une fuite de gaz sont susceptibles de provoquer des accidents graves qui sont relativement pernicieux car il n’est pas toujours possible de voir des signes avant-coureurs. Un problème de surtension, un départ de feu à cause d’un câble défectueux, une explosion due à une fuite de gaz et c’est la catastrophe.
Parce que cela demande des compétences particulières et que cela n’est pas le cœur de métier du chef d’entreprise et de ses équipes, il est obligatoire de faire passer tous les ans, voire davantage un organisme de contrôle qui va s’assurer que tout fonctionne correctement et que l’activité peut se dérouler sans encombre et surtout en toute sécurité.
S’assurer qu’une entreprise suit les réglementations : comment faire ?
Diverses méthodes sont utilisées par les organismes de contrôle pour s’assurer que tout va bien dans une entreprise au niveau de la sécurité générale.
Concernant l’installation électrique, par exemple, elle peut utiliser une caméra spéciale qui va transformer l’énergie infrarouge en images thermiques : le but ici est de déceler des anomalies électriques en des points chauds. Cette méthode non invasive pour l’installation électrique ne nécessite pas de coupure de courant et l’entreprise n’est donc pas obligée de se mettre à l’arrêt.
L’inspection en ce qui concerne les machines par exemple peut se faire également en premier lieu de manière visuelle, avant de passer à un examen plus poussé et technique.
La manière de procéder varie en fonction de l’entreprise et de son activité. On n’effectue pas les mêmes vérifications sur une aire de jeu ou un équipement sportif que sur une conduite de gaz ou un engin de levage.
Le point commun cependant est de faire de la prévention et donc d’éviter tout danger potentiel.
Dans le cadre de l’électricité et de la thermographie, il est alors possible de se voir remettre un rapport stipulant que tout est en ordre et d’obtenir le certificat Q19 à remettre à son assureur. Différents documents annuels sont ainsi à fournir pour ne pas pouvoir être tenu pour responsable en cas d’avarie.
Si ce rendez-vous a lieu chaque année, il peut s’effectuer de manière plus ponctuelle. Cela sera le cas si un professionnel procède à une modification de l’installation initiale. Cela serait possible s’il branchait de nouvelles machines nécessitant une installation plus puissante ou encore s’il devait faire une extension du fait de son développement.
Même si les travaux ont été effectués par un électricien chevronné, l’organisme de contrôle se veut le garant de la sécurité de la structure en venant inspecter le travail réalisé.
Chaque visite est l’objet d’un compte-rendu ou rapport et d’un document qui peut, comme dit, certifier que tout fonctionne ou qu’il faut procéder à des réparations.
